UCD EL JADIDA: Communiqué de Presse ACCB 2016

UCD EL JADIDA: Communiqué de Presse ACCB 2016

unnamedLes changements climatiques, la désertification, la sécheresse et la perte de la diversité biologique sont  autant de problèmes auxquels le continent َAfricain est confronté. La combinaison de ces effets majeurs et les moyens d’y faire face permettent de tester les efforts de développement des pays africains et pays en voie de développement.

Mieux comprendre les mécanismes à l’origine de l’érosion de la biodiversité, et notamment les effets des changements globaux, représente un enjeu scientifique majeur pour enrayer ces processus préoccupants.

Les composantes  de la biodiversité, qui connaissent un essor important depuis la fin du 2ème millénaire, sont autant  d’outils innovants qui permettent aux décideurs et gestionnaires d’atténuer les pressions sur la biodiversité et  aussi d’explorer les impacts potentiels actuels et les différentes opportunités de développement socio-économique. La maîtrise de ces composantes de la biodiversité permet d’anticiper et d’endiguer les éventuelles crises.

L’Université Chouaib Doukkali, la Faculté des Sciences d’El Jadida, la Société de la Biologie de la Conservation de Washington (USA) et sa Section Afrique  organisent le 3ème Congrès Africain de Biologie de la Conservation sous le thème : « la Biologie de la Conservation en Afrique : les défis de la mondialisation et changements climatiques»du 1er au 08 septembre 2016 à la Faculté des Sciences d’El Jadida.

Cet  événement est très significatif dans un contexte africain et mondial marqué par la nécessité de décliner, à des échelles régionales et locales, les accords internationaux en faveur d’une meilleure gouvernance de la biodiversité.

Durant huit jours, la Faculté des Sciences d’El Jadida, va abriter des conférences, des cours théoriques, des tables rondes et des ateliers qui réuniront des chercheurs, des décideurs, des gestionnaires de terrain et des acteurs socio-économiques concernés  par le devenir de la biodiversité en Afrique subsaharienne.

Les objectifs d’ACCB 2016 sont multiples :

  • Présenter un état des lieux de la recherche sur les composantes de la biologie de la conservation en Afrique et identifier les enjeux en lien avec les attentes des acteurs locaux ;
  • Aboutir à un nouvel accord africain sur le climat, universel, durable et applicable à tous les pays africains
  • Permettre le développement de nouveaux partenariats et favoriser l’émergence de projets de recherche impliquant des chercheurs du Nord et du Sud, et des acteurs locaux de la gestion et de l’utilisation de la biodiversité via les changements climatiques. Ces projets seront susceptibles d’apporter de nouveaux outils d’aide à la décision et à la gestion d’ici quelques années ;
  • Fournir des éléments de réflexion pour la mise en place de laCOP 22 au Maroc et examiner avec les acteurs africains comment se mobiliser face à cet enjeu.

Ce congrès auquel prendront part des chercheurs, des politiciens, des élus et des représentants de la société civile s’inscrit dans le cadre de l’adhésion de l’Université Chouaib Doukkali et particulièrement la  Faculté des Sciences, dans le dynamisme nationale pour réussir la22ème Conférence des Parties à la Convention sur les Changements Climatiques (COP 22) qui se tiendra à Marrakech  du 07 au 18 novembre 2016.

Ainsi, du 1er  au 04 septembre 2016, 05 ateliers, 07 cours théoriques et 02 tables rondes seront organisés aux profits des étudiants chercheurs et des décideurs. Ils seront animés par des chercheurs de différents pays.

Le 3ème Congrès Africain de la Biologie de la Conservation a eu le Label du COP 22 va accueillir 500 participants chercheurs, experts, enseignants de 35 pays issus des 5 continents dont : Algérie, Belgique, Benin, Botswana, Burundi, Cameroun, République démocratique du Congo, Cote d’ivoire, France, Allemagne, Ghana, Hongrie, Inde, Kenya, Liberia, Madagascar, Malawi, Malaysia, Maroc, Namibie, Népal, Nigeria, Rwanda, sierra Leone, Afrique du sud, Espagne, Soudan, suède, Tanzanie, Tunisie, Ouganda, Angleterre, Etat Unies, Zimbabwe, Somalie, Mexique .

Cette occasion sera une opportunité pour les chercheurs afin de communiquer leurs résultats en relation avec la conservation et de les mettre à la disposition des gestionnaires. Elle sera aussi ouverte au grand public, surtout les enfants, à travers des expositions, des dessins,…. en marge des journées.

 Programme des cours organisés en marge du congrès

du 1er au 4 septembre 2016

du 1er au 4 septembre 2016 

 * Cours théoriques

  • Modeling fuelwood environmental impacts with MoFuSS v1.0

  • Private Sector Collaboration for Conservation Gains in expanding African economies – exploring Challenges and Opportunities (Collaboration avec le Secteur Privé en Afrique – défis et opportunités)

  • Introduction to Open Standards for the Practice of Conservation: A basic course

  • Critical Thinking and Scientific Communication

  • Conflict Transformation – Practical Skills for Sustainable Conservation

  • Role of Species Distribution models in Tropical Regions

  • The use of computer simulations based on molecular markers data for conservation of natural forest resources

 * Ateliers

  • Creating a network of interdisciplinary conservation scientists in Africa

  • How to Start a Society for Conservation Biology Local Chapter

  • Capacity Building on Scientific Writing for a Non-science Audience (for policy, media and communities)

  • Developing a Pan-African Curriculum for Master’s Program in Conservation Biology

  • IPBES Expert Group Meeting

* Tables rondes

  • Priority questions for biodiversity conservation in Mediterranean-type regions of Africa

  • Plan d’action pour la conservation des espèces d’oiseaux listées en annexe II du protocole ASP/Biodiversité .